31 janvier 2016
Jean- Jacques Picart
Né à Phnom Penh au Cambodge en 1947.
Il vit alors à Dakar et, ne sachant trop quelle carrière envisager, il se rend au Centre d'orientation professionnelle. Verdict après deux jours de test : on vous verrait bien dans la mode, disent les conseillers, non pour dessiner des vêtements mais comme attaché de presse par exemple.
Et voilà Jean-Jacques à Paris dans une école renommée d'attachés de presse .
En 1970, à 23 ans, il crée son bureau de presse avec l'ambition d'être "le meilleur de Paris", puis il passe au conseil en communication.
Son premier "choc mode" est la collection Yves Saint Laurent de 1971, mise en abyme brillante de l'allure des années 1940.
Il ne travaillera jamais pour le maître du smoking, mais côtoiera des personnalités aussi différentes, les contrats s'accumulent et, pendant seize ans exactement de 1970 à 1986, il va se charger des relations avec la presse de nombreuses et célèbres entreprises. Notamment Cacharel, Thierry Mugler, Shiseido, Emanuel Ungaro, Hermès, Jean-Charles de Castelbajac, Jean Patou, Kenzo, la Redoute, Daniel Hechter, Newman, Levi's, Helmut Lang, Jil Sander, Jean Paul Gaultier, Helmut Lang,Hedi Slimane (qu'il repère au début des années 1990 alors que celui-ci est assistant de José Lévy), Jean-Louis Dumas ("mon professeur de luxe") et, bien sûr, Christian Lacroix.
Un jour, il engage dans sa société Françoise, la femme de Christian Lacroix, puis Lacroix lui-même qu'il lance chez Jean Patou. En 1986, il dit à Bernard Arnault : « Il vous faudrait une maison de couture avec Lacroix ». «Parlons-en » répond le patron de Dior. Un an plus tard, les voilà associés à trois : Arnault, Lacroix, Picart. Qui ferme son bureau de presse. L'aventure durera jusqu'en 1999. Et JPP, comme on le surnomme parfois, ouvre alors son agence de conseils en stratégie de mode et de luxe.
Des années 2000 à ce jour, il distille ses conseils en recrutement, développement, création et communication à de grands groupes comme à de jeunes créateurs ou directeurs artistiques, tels qu'Hedi Slimane, Riccardo Tisci (Givenchy), Kris Van Assche (Dior Homme) ou Guillaume Henry (Carven).
Au cœur de la mode, dans l'ombre aux côtés de stylistes, couturiers, directeurs artistiques, dirigeants et journalistes qui ont amplement contribué à façonner cet univers du paraître qui séduit autant qu'il intrigue, la carrière de Jean-Jacques Picart épouse les évolutions majeures de la création contemporaine depuis plus de quatre décennies. Sous forme d'entretiens enchaînés par le journaliste de mode Frédéric Martin-Bernard avec cet iconoclaste de la communication et quelques trente autres passionnés, ce carnet de souvenirs, de notes et d'entretiens des vies et des modes se lit comme un roman et apporte un éclairage inédit sur un secteur mal connu.
Il vit alors à Dakar et, ne sachant trop quelle carrière envisager, il se rend au Centre d'orientation professionnelle. Verdict après deux jours de test : on vous verrait bien dans la mode, disent les conseillers, non pour dessiner des vêtements mais comme attaché de presse par exemple.
Et voilà Jean-Jacques à Paris dans une école renommée d'attachés de presse .
En 1970, à 23 ans, il crée son bureau de presse avec l'ambition d'être "le meilleur de Paris", puis il passe au conseil en communication.
Son premier "choc mode" est la collection Yves Saint Laurent de 1971, mise en abyme brillante de l'allure des années 1940.
Il ne travaillera jamais pour le maître du smoking, mais côtoiera des personnalités aussi différentes, les contrats s'accumulent et, pendant seize ans exactement de 1970 à 1986, il va se charger des relations avec la presse de nombreuses et célèbres entreprises. Notamment Cacharel, Thierry Mugler, Shiseido, Emanuel Ungaro, Hermès, Jean-Charles de Castelbajac, Jean Patou, Kenzo, la Redoute, Daniel Hechter, Newman, Levi's, Helmut Lang, Jil Sander, Jean Paul Gaultier, Helmut Lang,Hedi Slimane (qu'il repère au début des années 1990 alors que celui-ci est assistant de José Lévy), Jean-Louis Dumas ("mon professeur de luxe") et, bien sûr, Christian Lacroix.
Un jour, il engage dans sa société Françoise, la femme de Christian Lacroix, puis Lacroix lui-même qu'il lance chez Jean Patou. En 1986, il dit à Bernard Arnault : « Il vous faudrait une maison de couture avec Lacroix ». «Parlons-en » répond le patron de Dior. Un an plus tard, les voilà associés à trois : Arnault, Lacroix, Picart. Qui ferme son bureau de presse. L'aventure durera jusqu'en 1999. Et JPP, comme on le surnomme parfois, ouvre alors son agence de conseils en stratégie de mode et de luxe.
Des années 2000 à ce jour, il distille ses conseils en recrutement, développement, création et communication à de grands groupes comme à de jeunes créateurs ou directeurs artistiques, tels qu'Hedi Slimane, Riccardo Tisci (Givenchy), Kris Van Assche (Dior Homme) ou Guillaume Henry (Carven).
En 2013, il sort son livre « des vies et des modes »
Au cœur de la mode, dans l'ombre aux côtés de stylistes, couturiers, directeurs artistiques, dirigeants et journalistes qui ont amplement contribué à façonner cet univers du paraître qui séduit autant qu'il intrigue, la carrière de Jean-Jacques Picart épouse les évolutions majeures de la création contemporaine depuis plus de quatre décennies. Sous forme d'entretiens enchaînés par le journaliste de mode Frédéric Martin-Bernard avec cet iconoclaste de la communication et quelques trente autres passionnés, ce carnet de souvenirs, de notes et d'entretiens des vies et des modes se lit comme un roman et apporte un éclairage inédit sur un secteur mal connu.
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